Concernant le projet aéronautique à St-Cuthbert

Suite à l’article publié le 18 avril 2016, par M. Pierre Bellemare dans le journal l’Action d’Autray, Gestion DGNE a appris l’existence d’une pétition à l’encontre du projet d’aérodrome à Saint-Cuthbert ainsi que la création d’une page Facebook.
Gestion DGNE souhaite établir un échange constructif, reposant sur des faits réels, afin de garantir l’implantation du projet dans le respect de l’environnement et de la communauté. C’est dans cette optique qu’une consultation publique volontaire est en cours de réalisation depuis le 9 avril dernier et ce, jusqu’au 24 mai 2016. Les citoyens sont invités et encouragés à nous communiquer leurs observations ou objections afin que celles-ci puissent être considérées.
Par le présent communiqué, Gestion DGNE désire apporter des précisions et rectifier les informations erronées véhiculées dans la pétition ainsi que sur la page Facebook. Gestion DGNE tient à ce que les citoyens soient convenablement informés avec des faits justes et réels et ainsi éviter une peur basée sur la désinformation.

Sur les 15 affirmations énoncées dans la pétition, 10 en sont fausses. Les signataires ont donc visiblement été mal informés. Nous encourageons ces derniers à se renseigner sur ce qu’est réellement le projet et à communiquer avec nous à travers le processus de consultation mené par Gestion DGNE.
Tout d’abord, contrairement à ce qui est avancé dans la pétition, Gestion DGNE est conforme à toutes les lois en vigueur et n’essaie aucunement de les contourner. L’aéronautique étant de compétence fédérale, l’aménagement d’un aérodrome ne requiert aucune autorisation préalable, que ce soit au niveau municipal ou provincial. Ceci a d’ailleurs déjà été confirmé par la Cour suprême du Canada à plusieurs reprises.
De plus, l’affirmation selon laquelle «le règlement sur l’aviation prévoit qu’un aérodrome devrait se situer à plus de 4 000 mètres d’un développement urbain, d’une école ou d’un secteur commercial» est tout simplement fausse. Rien de tel n’est prévu dans aucun règlement.
Également, la majorité des aéronefs qui seront présents sur le site sont des avions ultra-légers équipés de moteurs 4 temps Rotax 912 (Bombardier) qui fonctionnent à l’essence ordinaire, tout comme les motoneiges et les autres véhicules routiers ou récréatifs. Une vidéo de test de son (en décibels) est disponible sur la chaine Youtube de ULM Québec afin de relativiser l’impact sonore suivant les altitudes de vol, les décollages et atterrissages. Le domaine de 11 000 000 pieds carrés qui accueillera la piste est suffisamment long pour que la majorité des aéronefs descendent ou montent de 1 000 pieds d’altitude avant de quitter les limites du terrain, ce qui minimisera considérablement des éventuels impacts sonores. Les vents dominants étant de l’ouest, les aéronefs décolleront et atterriront principalement vers l’ouest.
Il est à noter que le projet sera implanté à 1,2 km de la voie ferré dont les trains de marchandises se laissent entendre, à 1,2 km de l’élevage porcin et adjacent à des terres d’agriculture sur lesquelles la machinerie agricole opère au diesel et génère un bruit accepté par tous.

Le projet est considéré comme essentiel à l’aviation par l’Association canadienne des propriétaires et pilotes d’avions (COPA) et de nombreux autres acteurs du domaine. Il permet de rendre l’aviation accessible au grand public. C’est d’ailleurs un des fondements de la mission de ULM Québec, soit de partager et vulgariser la passion du vol.
Gestion DGNE désire également mentionner que la piste d’atterrissage n’est qu’un volet d’un projet global prévoyant des retombées socio-économiques importantes pour la région sur de nombreux aspects. À titre d’exemple, on peut lire les déclarations extraites d’un document de la Commission de Protection du Territoire Agricole (CPTAQ) concernant la nécessité d’un projet récréotouristique (CPTAQ, 14 janvier 2013, #401405). On y lit que l’Union des Producteurs Agricoles (UPA) «a en effet accepté d’exclure de la zone agricole les lots visés pour en faire un secteur dédié à des fins de développement récréotouristique». On y lit également que «le maire de Saint-Cuthbert, monsieur Bruno Vadnais, fait valoir l’importance des retombées économiques du projet récréotouristique pour la municipalité. Il mentionne que Saint-Cuthbert était jusqu’à récemment une municipalité dévitalisée et que celle-ci n’a pas les moyens de passer à côté d’un projet de cette envergure.».
En plus des enjeux économiques, on retrouve également des éléments démographiques, d’emploi et d’éducation importants pour la région. Le projet aura un impact positif à bien des égards.
Gestion DGNE est une entreprise familiale et socialement engagée. À travers ULM Québec, plusieurs évènements de lutte au décrochage scolaires ont été menés et continueront de l’être (collaboration avec l’école Polytechnique de Montréal, l’organisme Les Scientifines, le Collège Stanislas, Wingsforscience, le Centre des Sciences du Vieux-Port de Montréal et le Festival Eurêka en sont quelques exemples).
Le 16 mars 2016, le ministère des affaires municipales et de l’occupation du territoire a émis un communiqué donnant les «outils mis en place pour favoriser le développement de la MRC de D’Autray». On y retrouve une politique incluant le «Programme de mise en valeur et entretien des infrastructures récréotouristiques» qui est aligné avec le développement du projet de Gestion DGNE.

Encore une fois, nous invitons et encourageons tous les citoyens souhaitant s’exprimer concernant le projet d’aérodrome à communiquer avec Gestion DGNE à travers le processus de consultation. Les observations ou objections doivent être présentées par courrier, courriel ou téléphone en indiquant votre nom, adresse et numéro de téléphone à:

Gestion DGNE Inc.
Guillaume Narbonne
3000, route Bélanger
Saint-Cuthbert, Québec J0K 2C0
Téléphone: +1-438-393-9678
Courriel: consultationdgne@gmail.com
La période pour recevoir les commentaires est de 45 jours, soit du 9 avril au 24 mai 2016.