Tentative d’intimidation à Mandeville

Mandeville, 3 mars 2016-03-03
Communiqué de presse
Pour publication immédiate
Tentative d’intimidation à Mandeville
«La municipalité tente de me museler » dit Normand Coté
Pour avoir posé une question, à sa première présence à la réunion du conseil municipale de Mandeville, le 2 février dernier, le citoyen Normand Coté à reçu la police et l’huissier avec une mise en demeure.

L’histoire commence le 2 décembre 2015. Sa fille, qui est dans le domaine de la santé, part travaillée et comme le chemin est mal entretenue elle dérape et prend le clos à 6.15h du matin. La police est demandée et reste coincée de 7.30h à 10.40h, incapable de repartir avant que l’entrepreneur responsable de l’entretien des chemins n’arrive. Normand Coté trouve inacceptable la situation. «Imaginer les pompiers, une ambulance ou pire un autobus scolaire remplis d’enfants.» dit-il. Le 31 janvier « J’ai du aller chercher ma fille au village, les chemins était sur la belle glace» dit-il.
À chaque fois qu’il questionne les employés municipaux on lui répond que « C’est l’hivers.» ou « Restez chez-vous». Il répond … « Pour manger, il faut bien travailler. Il y a des gens qui on besoin de nous, beau temps, mauvais temps.»
Le lendemain 1er février, comme c’est la réunion du conseil, il décide de se présenter pour la première fois et pose la question qui tue, «Pourquoi les chemins sont impraticable la nuit et tôt le matin?» La municipalité trouve que ses chemins sont bien entretenus et qu’il n’on aucune plainte. Quatre jours plus tard il reçoit un appel de la Sureté du Québec l’informant qu’il n’y a aucune plainte contre lui mais qu’il devrait se faire discret. Décidé d’en savoir plus, il interpelle le directeur du poste de St-Gabriel, qui après une courte enquête lui confirme qu’il n’y a aucune plainte porté contre lui.
Le 16 février vers 19h, c’est à son tour de prendre le clos avec son camion, toujours à cause des chemins sans abrasifs et mal entretenus. Il contacte la ligne d’urgence et la réponse fut néfaste du directeur des travaux public.
Le 29 février, pour faire taire ce citoyen, la municipalité réplique par lettre d’avocat transmise par huissier qui l’enjoint de cesser ces propos fallacieux et de ne plus communiquer avec les employés ou exécutif de la municipalité de Mandeville et que s’il a des questions de le faire par écrit à la Directrice générale. M.Coté pense que d’autre concitoyens subissent le régime de Mme la Mairesse et se taisent. Il compte bien se présenter à la prochaine élection partielle et croit que c’est ce que la municipalité voudrait bien éviter.