Les grandes lectures publiques avec Sylvain-Alexandre Lacas

Notre-Dame-des-Prairies, le 7 février 2015

Le comédien lanaudois Sylvain-Alexandre Lacas offre le 22 février prochain à 14 h, la deuxième de trois lectures publiques théâtralisées dédiées aux grands textes du l’humanité.

Ce deuxième récital se consacre à des œuvres majeures du répertoire littéraire sacré telles : La puissance spirituelle de la matière de Pierre Teilhard de Chardin, éminent scientifique – paléontologue, philosophe, prêtre jésuite dont l’œuvre colossale aujourd’hui demeure une source de référence mondialement reconnue. De Chardin éclaire sans équivoque le monde qu’il a connu et le nôtre d’une vision cosmique avant-gardiste à découvrir peu à peu comme les strates d’une paroi rocheuse, projetant l’humanité blessée au cœur de son incarnation divine; et bien sûr, Kahlil Gibran, l’auteur du Prophète, traduit en de multiples langues.

Ici, il signe une œuvre lumineuse et profonde, La tempête, aux confins de l’Occident et du Proche-Orient, alors que deux hommes se rencontrent au beau milieu d’une forêt en pleine tempête. Il y aura un extrait des Confessions de Saint-Augustin, un texte tiré d’Ézéchiel, une prière autochtone et du livre Adagio, Violon à vendre de Félix Leclerc. Une ode à l’amitié et au respect de l’art.

L’ensemble des textes a été choisi pour ses contenus profondément humains, sa capacité à émouvoir, à transcender le temps, à saisir l’instant présent et à le transformer. Des textes à la fois porteurs d’une foi, d’une recherche de sens, interrogeant sans cesse notre potentiel créateur, sa mémoire, sa direction. Une démarche artistique et spirituelle que Sylvain-Alexandre Lacas affectionne, qu’il souhaite approfondir et rendre accessible. Comme pour la précédente lecture : Exil et Tendresse, en décembre dernier, il partagera ses mots, ses phrases et les musiques qui les accompagnent, sans artifices, ni décor, autre que celui, évocateur, sensuel, magistral dans son humilité, de l’Abbaye Val Notre-Dame à Saint-Jean-de-Matha dans la région de Lanaudière. Une abbaye accueillante, sensible à l’expression des êtres, à ses visiteurs quotidiens nombreux où chaque frère est un phare pour l’autre, un chemin, un silence, pierre angulaire de la vie monastique. Vous serez séduit par les arômes de merisier, quelques notes d’encens et la beauté de cette montagne coupée au milieu de la forêt.