Le ministre Blais doit signer les ententes du SACAIS avant Noël pour préserver des emplois qui viennent en aide aux populations vulnérables.

Saint-Esprit, le 11 décembre 2014 – En 1948, l’Organisation des Nations Unies déclarait le 10 décembre comme étant la journée des Droits de l’homme. Soixante-six ans plus tard, certains gouvernements comme celui du Québec réalisent des reculs importants. Depuis plus de 15 ans, le Parti Libéral affaiblit les droits de la personne pour des milliers de Québécoises et de Québécois en privant les organismes communautaires autonomes spécialisés en défense collective des droits d’un financement adéquat. Malgré l’excellent travail des membres de la TROCL de ce secteur, la région de Lanaudière est une des régions les moins financées au Québec! Pour ajouter à l’urgence, le ministre Blais retarde depuis plusieurs mois la signature des protocoles d’ententes et les premiers versements d’une subvention du SACAIS malgré leur acceptation.

Les pertes d’emplois, ce n’est pas un cadeau pour les Québécoises et les Québécois
Dans la région, l’inaction du ministre se remarquera éventuellement « par des organismes qui seront obligés de fermer ou de licencier du personnel » soutien Johanne Saint-Denis, coordonnatrice de l’organisme Action Populaire des Moulins. L’entêtement du gouvernement pour l’équilibre budgétaire accéléré paralyse les décisions du gouvernement et entraîne le Québec vers une croissance négative ce qui aggravera la situation économique de la province. Suite à l’appel de ses membres, la TROCL demande au ministre de cesser sa réflexion paralysante afin de prioriser les réponses aux besoins identifiés par la population en accordant les subventions telles que promises.
Le milieu est ouvert à participer à la réflexion du gouvernement, mais ceci doit d’abord et avant tout se faire parallèlement aux activités prévues en 2015 par les organismes qui sont en attente de leurs versements. Les 6 et 7 novembre derniers, 100 organismes du secteur sur 300 ont aussi tenu une rencontre nationale pour réfléchir sur leurs enjeux et organiser leurs actions futures pour que la défense collective des droits soit visible et respectée par l’ensemble des éluEs.

Les droits c’est une notion universelle
La TROCL prend donc position sur ce dossier afin de rappeler aux élus et élues de tous les partis de respecter la Politique de reconnaissance de l’action communautaire autonome adoptée en 2001 et que l’équité entre les régions et les secteurs d’activité doit être une priorité : « à organismes comparables, financement comparable » souligne le coordonnateur de la TROCL Hugo Valiquette.

Enfin, en tant qu’acteur de premier plan dans la région, on demande aux députéEs lanaudois de déposer une motion à l’Assemblée nationale afin que les organismes de défense collective des droits obtiennent leur financement à temps pour ne pas priver les Lanaudois et Lanaudoises du soutien qu’ils ont droits et besoin.

Les droits, ça touche tout le monde, et ce, que ce soit un père monoparental qui vit une perte d’emploi sans raison, une travailleuse accidentée non indemnisée, un enfant discriminé, ou une personne âgée qui ne reçoit pas les soins dont elle a pleinement droit.

Il y a urgence d’agir à Québec pour ne pas faire reculer les droits dans la région, car les droits sont universels comme il est stipulé dans de nombreuses conventions internationales dont le Québec et le Canada sont signataires.