La hausse des frais de garderie, une mesure régressive qui nuit aux femmes et aux familles, selon Flavie Trudel candidate de Québec solidaire Joliette

Joliette, le 3 mars 2014- Participant au brunch de la Maison Marie-Dupuis à l’occasion des célébrations entourant la Journée internationale des femmes le 2 mars dernier, Flavie Trudel, candidate de Québec solidaire dans Joliette, a voulu rappeler que, malgré les progrès réalisés depuis quelques décennies, l’égalité entre les hommes et les femmes est encore loin d’être atteinte dans notre société. Par exemple, l’accès aux emplois est toujours plus difficile pour les femmes que pour les hommes. Et les hausses de tarif des garderies de 7 dollars à 9 dollars par jour annoncées par le gouvernement du Parti Québécois n’arrangeront pas les choses selon la candidate.

« Les femmes sont toujours désavantagées par rapport aux hommes sur le plan de l’accessibilité aux emplois et sur le plan des salaires. Quand elles se trouvent un emploi, c’est souvent un emploi à temps partiel. Une des mesures qui a le plus contribué à l’accès aux emplois est sans contredit les garderies à 5 dollars qui sont maintenant devenues des garderies à 7 dollars. Le gouvernement Marois a beau prétendre qu’une augmentation de 2 dollars par jour, ce n’est pas beaucoup, mais pour une femme qui a deux enfants et qui travaille au salaire minimum, cela fait quand même 1000 dollars par année, ce qui est considérable. Une telle augmentation pourrait contraindre plusieurs femmes à retourner à la maison. C’est une mesure régressive qui nuira grandement à l’intégration des femmes au marché du travail » prétend la candidate de Québec solidaire. Elle s’offusque également du fait que le gouvernement Marois ait pris une telle décision quelques jours à peine avant la Journée internationale des femmes.

Flavie Trudel rappelle qu’une étude récente a démontré que chaque tranche de 100 dollars investie par le gouvernement dans les garderies à 7 dollars lui rapporte 104 dollars en revenus fiscaux. Autrement dit, c’est un programme qui s’autofinance. « Quel est donc le besoin de diminuer l’accessibilité à un programme qui ne coûte rien aux contribuables ? Cessons de faire passer notre programme de garderies à 7 dollars pour un programme chromé qui coûte cher. C’est le contraire qui est vrai » affirme Flavie Trudel.