Flavie Trudel, candidate de Quebec Solidaire dans la circonscription de Joliette, propose un meilleur contrôle de la population sur Hydro-Québec

Joliette, le 14 mars 2014- Le 1er avril prochain, les tarifs d’électricité au Québec seront augmenté de 4.3%. Pour une résidence moyenne, cela se traduira par une augmentation annuelle de 120$. C’est la hausse la plus importante depuis 2006 et c’est beaucoup plus élevé que l’inflation. Flavie Trudel, candidate de Québec solidaire dans Joliette, s’élève contre cette hausse qu’elle considère exagérée et injuste. « Cette hausse est une commande politique du gouvernement qui se sert d’Hydro-Québec comme d’une vache à lait. Ce genre de mesure pénalise surtout la classe moyenne et les moins nantis. Pour augmenter les revenus de l’État, Québec solidaire propose au contraire une plus grande contribution des mieux nantis, des grandes entreprises et du capital financier qui ont tous vu leurs impôts diminuer depuis plusieurs années » affirme la candidate.

Flavie Trudel en avait à rajouter à propos d’Hydro-Québec. Elle déplore son manque de transparence dans plusieurs dossiers. « Les citoyennes et citoyens qui se battent contre la fameuse ligne à 730 kV ont fait face à des difficultés considérables pour avoir l’heure juste de la part d’Hydro-Québec. Et c’est la même chose qui se répète dans la question de l’installation de compteurs intelligents. Hydro-Québec, c’est notre propriété collective. Or, elle se comporte comme si nous n’étions que des « clients » qui n’ont pas à savoir les tenants et aboutissants de ses décisions. Québec solidaire entend bien mettre en place des mécanismes qui forceront Hydro-Québec à rendre des comptes directement à la population » souligne-t-elle.

Dans le dossier des compteurs intelligents, Québec solidaire appuie la demande des citoyennes et citoyens qui refusent de payer les frais exorbitants exigés par Hydro-Québec s’ils n’acceptent pas l’installation de ces compteurs sur leur propriété. Les pénalités imposées par Hydro-Québec aux clients qui veulent se prévaloir de l’option de retrait s’élèvent à 343 $ de frais supplémentaires la première année et à 206 $ pour les années suivantes. Une motion par laquelle « l’Assemblée nationale demande à Hydro-Québec d’évaluer d’autres options afin de ne pas pénaliser financièrement ses clients qui ne veulent pas des compteurs intelligents » a été présentée par le député Amir Khadir et adoptée à l’unanimité par l’Assemblée nationale. Malheureusement, le décret gouvernemental qui y a donné suite ne s’appliquera qu’en 2015. Flavie Trudel voudrait que cela se fasse beaucoup plus rapidement.