Dépôt de 28 532 signatures! Vous n’entrerez pas chez nous!

Lanaudière, le 17 février 2014 — Plus d’une centaine de personnes ont assisté ce matin à la conférence de presse tenue à Saint-Hyacinthe par le Regroupement interrégional sur le gaz de schiste de la vallée du Saint-Laurent (RIGSVSL) pour présenter les 28 532 formulaires de refus d’accès à la propriété signés par des citoyens dans le cadre de la 2e phase de sa campagne Vous n’entrerez pas chez nous! Les comités de vigilance de Lanaudière ont recueilli près de 800 signatures lors de cette campagne. «La protection des sources d’eau potable et du garde-manger sont nos priorités», souligne Odette Sarrazin, coordonnatrice de Lanaudière.

Cette présentation fut suivie de brèves allocutions de messieurs Langelier et Brullemans sur la situation des projets de loi déposés en mai et sur le devenir prévisible et inquiétant des puits d’hydrocarbures.
Plusieurs groupes de citoyens militant en environnement étaient présents lors de l’événement, dont Eau Secours, l’AQLPA, Ciel et Terre et des représentants autochtones.

Des communications virtuelles provenant des groupes Ensemble pour un avenir durable du Grand Gaspé, Madelinots pour le Respect du Golfe et Coalition Vigilance Oléoduc ont également été projetées. Le metteur en scène Dominic Champagne, qui prépare un film sur Anticosti, a aussi été entendu lors de l’évènement. Par ailleurs, des messages de Stop Oléoduc Kamouraska, de Non à une marée noire dans le Saint-Laurent (Bas-Saint-Laurent) et d’Environnement Vert Plus (Baie-des-Chaleurs), ont été lus devant l’assistance.

Ces communications visaient à expliquer pourquoi les groupes de citoyens préoccupés par tous les aspects de l’exploitation des hydrocarbures jugent important de faire alliance avec le RIGSVSL. Ainsi, le RIGSVSL illustrait concrètement l’élargissement de son champ d’action.

Les 28 532 signatures présentées aujourd’hui s’ajoutent aux 37 125 autres déjà déposées à l’Assemblée nationale en 2012. Ce sont donc 65 657 citoyens du Québec qui disent NON à la fracturation.